J’improvise une canne pour me porter secours,
Contre un arbre, prendre appui, faire une halte.
Trois soupirs un peu lourds, me le réclame
Venant de son écorce j’entends ce discours
Sur cette terre, nous sommes des milliers,
Les arbres que tu connais, ceux que l'homme a oublié.
L’arbre qui te soigne, te réchauffe, te fleuri
Te fait pleurer, et embellit aussi ta vie.
Il y a l’arbre à fruits, celui qui te nourrit,
Te désaltère pendant l’été, de ses jus colorés.
Les Tilleuls t’ont réchauffée, déjà l’hiver dernier.
Parfum de tes beignets, l’Acacia, l’Oranger.
Celui de qui, tu casses les noix, et les noisettes,
Sans le vieux Saule, pour te faire un panier,
Où mettre les Châtaignes que tu vas ramasser. ?
Et sur ton vieux balai, le manche fait tout son Charme.
Le vent d’Autan peut se mettre a soufflé,
Mon ami est Cyprès qu’il saura le briser.
Sans le mettre en colère j’en oublie, l’Olivier,
Sous Pin parasol, faire une sieste si tu l’as mérité.
J’ai aussi un cousin, qui fait du bon Bouleau,
Demande a Hélène quand il fît ses sabots.
Et son voisin, c’est vraiment une bonne pâte,
Il Peuplier, cartonne pour te faire du papier.
- Es -ce le hasard, où tu le fais exprès !
Le sapin de ton jardin, c’est bien toi qui là planté,
Petite, tu l’habillais de rouge, de bleu,d'argent et de doré
Vois ! Ses cinquante ans, comme très haut il sait bien les porter !
Et l'arbre aux quarantes écus ,qui sait se faire si beau
Quand à l'automne il s'offre à ton regard comme un cadeau !
hélas ,aujourd'hui,
l'homme bien trop souvent oublie
que nous sommes tous des arbres de vie ...
j'ai un arbre chouchou dans le parc des BUTTES près de chez moi/ quand j'ai lu voici qques années le livre de Françoise Hardy, j'y avais trouvé la réponse au titre du livre : elle aussi à un arbre chouchou... un arbre, c'est au fond de nous, la force des racines!