• Dès le soir tombé, le pique-nique tranquille auprès du barbecue se transforme en pantomime. De grands gestes balayent l’air réchauffé par le feu de bois.

    Les "clacs" des mains frappant les cuisses, la nuque ou les bras ponctuent la conversation. Ils sont suivis rapidement de gestes répétitifs à type de grattements compulsifs.

     

    Attention...les moustiques attaquent.

     

    La plupart des gens savent qu’il n’y a que les femelles qui piquent. Mais peu d’entre eux se demandent pourquoi seulement les femelles.

    En fait, ces mères exemplaires essayent, au péril de leur vie, de prélever du sang pour favoriser la maturation de leurs œufs.

    Et oui, elles pompent vôtre sang mais elles ne l'avalent pas ,car  elles-mêmes ne se nourrissent que de nectar....

     

    Allez je suis sûre qu'après cette lecture, vous vous gratterez avec bonheur en pensant à tout cet amour maternel et à ces millions de petits moustiques en devenir qui vont profiter de votre don du sang.....


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    C'était bien beau ces barques, ce bac, ces gabarres pour traverser le Lot ; mais combien mal commode !

    C'était un pont qu'il fallait à Cahors, un beau, grand pont solide et fortifié pour traverser le Lot.

    Malheureusement l'entreprise était ardue car la rivière fougueuse et capricieuse résistait aux hommes et tout ce qui avait été tenté jusque là avait échoué.

    C'est alors qu'arriva dans la ville un maître maçon ;

    il venait de terminer son "tour de France" et conscient se son savoir faire, il se présenta aux Consuls. Il obtint ainsi le marché et la construction du pont put commencer.

    Seulement, bien que les ouvriers, sous la direction du maître maçon, travaillassent vaillamment toute la journée, un maléfice faisait, qu'au matin, tout le travail de la veille était détruit pendant la nuit.Les consuls mécontents menacèrent le pauvre homme de pendaison si l'ouvrage n'était pas achevé dans les délais. Désespéré, le maître maçon se lamentait auprès de sa femme en cherchant une solution, quand cette dernière prit la décision de se mettre en quête d'une 'fatsillière", cette bonne fée quercynois pour conjurer ce mauvais sort.

    La Fée lui apprend alors, que c'est un petit diablotin, pas vraiment méchant, un "dracounet" (un petit Draç) facétieux qui défait chaque nuit l'ouvrage de la journée. Il suffit de le neutraliser en étant plus malin que lui.

    La "fastillière" lui explique à la femme du maître maçon que le Diablotin craint la lumière du jour et lui indique tout bas ce qu'il faudra faire. Elle remercie la bonne fée et rentre rassurer son mari.

    Le lendemain, juste avant l'aube, la femme du maître maçon est postée derrière une des piles du pont avec son coq qu'elle a amené avec elle sur les conseils de la Fée.

    Le diablotin s'approche pour poursuivre ses destructions et c'est alors que le coq se met à chanter. Le "dracounet" est aussitôt changé en statue de pierre que le maître maçon s'empressera, aussitôt l'ouvrage terminé, de sceller dans l'angle supérieur de la tour centrale du pont.

    Si vous ne me croyez pas, allez visiter le pont Valentré ;

    le petit diable y est encore aujourd'hui……..


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  • Ma cueillette de ce matin...

     

    Généralement, sur le calendrier, la cueillette de cèpes tutoie les vendange …

    Reste que cette année, l'humidité ambiante de ce début d'août, conjuguée à des températures douces, favorise une poussée fongique exceptionnelle.

     chose très rare  que  cette poussée précoce des cèpes. D'autant qu'à la vue de l'épisode de sécheresse de mai, on  se montrait plutôt pessimiste. C'était compter sans le revers de la météo qui a tout changé…...


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    Bonjour  à tous

     Très beau soleil sur la région..pourvu que ça dure

    Fête des vins de Gaillac oblige ,et parce que les vins d'avenir ont toujours un passé,aujourd'hui mes articles sont sur  le vin de la région !

     La vigne amenée en Provence autour de l'an moins 600 par les Phocéens, a progressé vers la Narbonnaise, puis avec les Romains en l'an moins 125 vers l'Aquitaine.

    Gaillac est la première étape de cette marche à l'ouest qui n'atteint le Bordelais qu'après avoir conquis les divers vignobles du Sud-Ouest, appelés longtemps les vignobles du Haut Pays.

    C'est tout naturellement,que la commercialisation des vins de Gaillac se tourna vers l'ouest en empruntant la voie principale de communication, le Tarn.

     Montans, la ville voisine de Gaillac, fut au 2ème siècle un grand centre de poteries. On retrouve des traces d'amphores depuis le sud de l'Espagne au nord de l'Ecosse, témoins que les vins de Gaillac s'exportaient déjà au delà des mers après avoir descendu le Tarn et la Garonne...

    Et Ben oui ! j'ai donc dégusté de grands crus de la région dimanche....

    Fête très réussie la preuve dans mon dernier article du jour !

    mais pour boire du bon vin ,il faut un joli verre , tout sur ce verre à vin dans l'article qui suit...

    bonne dégustation...hic..

    et bonne journée à vous...

    _____

     Donner le prix du  vin, en vain :

     

    L'institutrice à Manu;

    -dis moi Manu douze bouteilles de vins à 6 euros pièce , combien ça fait ?

    -A la maison,ça fait trois jours Madame....

    _____

     

    Pensée de la semaine :

     

     Les hommes sont comme les vins :

     avec le temps, les bons s'améliorent et les mauvais s'aigrissent....

     



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  • De quand date l’invention des verres à vin ?

     2500 ans avant Jésus-Christ la pâte de verre était déjà produite en Syrie et en Mésopotamie, mais de façon assez grossière.
    En Egypte, sous le Nouvel Empire, on faisait des objets de haute qualité.
    Ces premiers verres de l’Histoire étaient produits à base de soude et façonnés dans des moules.
    Ils étaient opaques, colorés, souvent décorés de filets multicolores.
    Les Grecs buvaient dans des rythons, en terre cuite ou en métal, en forme de corne.
    Les Gaulois utilisaient notamment des cornes d’aurochs.
    Et le hanap fut longtemps en usage.
    L’invention de la canne à souffler, au premier siècle de notre ère, fut une véritable révolution. On put faire des objets en verre beaucoup plus légers et sophistiqués.
    Ce sont les Romains qui ont introduit le verre en Gaule. Ils fabriquaient des verres à boire de différentes formes et la première bouteille pour le vin, qui n’était pas destinée à le conserver (les amphores servaient à cela, puis le tonneau gaulois), mais à le servir.
    Sous François 1er, les verres de Venise (de Murano) sont sur toutes les tables princières. Ce sont de véritables objets d’art.
    Le cristal sera utilisé en France au XVIIIe siècle.
    Les premières bouteilles industrielles ont été réalisées à Bordeaux en 1723 par un spécialiste irlandais, Pierre Mitchell. Une gravure de 1750  représente pour la première fois une bouteille avec son bouchon de liège, une nouveauté, puisqu’on avait oublié l’usage du liège pourtant utilisé par les Romains pour fermer leurs outres.

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