• Définition:

    Arrogant ,prétentieux

     

    Cette expression  prend son origine dans le parler populaire du moyen âge

    De nos jours  être fier comme un pou , nous paraît bien étrange comme expression. Un pou a-t-il de quoi  être fier ? on a du mal à se l’imaginer !

     Peut-être un pou  sur une tête chauve  a-t-il plus de raisons de manifester un certain orgueil et d'affirmer sa vanité en trônant sur le crâne de sa victime…. mais quand même !

    En fait ce pou si fier ,n’a rien à voir avec l’insecte ;

    le mot vient de l’ancien Français pouil et fait référence au jeune coq ,une bête de basse-cour, plus criarde certes, mais moins dérangeante !

     

     

    La forme entière de l’expression était même " fier comme un pouil  sur son fumier " clairement en rapport avec " fier comme un coq ".

    D’ailleurs on qualifie toujours de coq ,un homme prétentieux et sûr de sa séduction...

    Le coq étant de plus en plus nommé " gal  ou jal," on en vint  donc à attribuer la fierté à notre parasite capillaire!

    Ainsi pour rajouter, un peu de force à l'expression, ou pour donner des raisons d'être fier à ce cher pou, on a rajouté une autre  forme construite sur le modèle de " fier comme un pouil  sur son fumier ".

    Il s'agit bien sûr de " fier comme un pou sur une tête chauve "

    Voilà qui rend les choses plus claires non ?

     

    Attention… si parmi vous  un Coq venait à mettre  en doute mes dires ,

    je serai vexée comme un pou….

     


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    J’improvise une canne pour me porter secours,

    Contre un arbre, prendre appui, faire une halte.

    Trois soupirs un peu lourds, me le réclame

    Venant de son écorce j’entends ce discours

     

    Sur cette terre, nous sommes des milliers,

    Les arbres que tu connais, ceux que t’as oublié.

    L’arbre qui te soigne, te réchauffe, te fleurit

    Te fait pleurer, et embellit aussi ta vie.

     

    Il y a l’arbre a fruits, celui qui te nourrit,

    Te désaltère pendant l’été, de ses jus colorés.

    Les Tilleuls t’ont réchauffés, déjà l’hiver dernier.

    Parfum de tes beignets, l’Acacia, l’Oranger.

     

    Celui de qui, tu casses les noix, et les noisettes,

    Sans le vieux Saule, pour te faire un panier,

    Où mettre les Châtaignes que tu vas ramasser. ?

    Et sur ton balai, le manche fait tout son Charme.

     

    Le vent d’Autan peut se mettre a soufflé,

    Mon ami est Cyprès ,qu’ il saura le briser.

    Tandis qu’olivier toute son huile t’a apporté

    Sous le Pin parasol, fais une sieste bien mérité.

     

    J’ai aussi un cousin, qui fait du bon Bouleau,

    Demande a Hélène quand il fît ses sabots.

    Et son voisin, c’est vraiment une bonne pâte,

    Il Peuplier, cartonne pour te faire du papier.

     

    Le sapin de ton jardin, c’est bien toi qui là planté,

    -Tu as oublié ? Es -ce le hasard, où tu le fais exprès !

    Petite, tu l’habillais de rouge, de bleu et d’orange,

    Regarde ! Ses cinquante ans, il les portent très haut !

     

    Chez toi,en cadeau Je peux faire pousser sais tu 

    Le plus nanti d’entre nous, l’arbre aux mille écus !

     

    L’arbre ! Je te remercie, mais des arbres que je connaisse,

    Je crois que le plus beau, le plus riche.......

    C’est L’Arbre de Vie.......


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