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     Cambon, petite bourgade du Tarn de 260 habitants, est depuis quelques jours en pleine effervescence.

     Les cloches sonnent trois fois par jour, l'Angélus à 7 heures , 12h, 18h....

     

     Les cloches sonnaient jusqu'à l'été dernier que le midi, grâce à la carillonneuse de 80 ans qui escaladait, coûte que coûte, les 97 marches du clocher ( femme courageuse ).

     Elle ne pouvait se permettre cet exercice physique plus d'une fois par jour.  Jusqu'à la mort de son mari, en 1996,  elle faisait retentir le carillon trois fois .

    Faire électrifier le fonctionnement des cloches était devenu necessaire,et, cela s'est fait dans un respect scrupuleux pour restituer le son. On ne peut pas parler de coups de cloches comme certains l'affirment. C'est une mélodie réponds le maire aux plaignants,

    car plaignants il y a bien sur ! :

     

    110 coups de cloche, matin, midi et soir, sept jours sur sept , s'écrient ( ben oui avec le bruit des cloches faut s'écrier ) les plus proches riverains !

    D'autres encore, plus éloignés compatissent.

     Mais beaucoup défendent la décision du conseil municipal: 

     L'Angélus fait partie des traditions. Il rythme la vie, comme dans beaucoup d'autres villages . Même son de cloche chez de nombreux  habitants:

    Elles sont réglées au minimum. Quelques coups de marteau seulement. Alors que ce sont des cloches assez exceptionnelles qui pourraient tourner sur elles-mêmes pour sonner à toute volée précisent ils !

    Des propos qui pourraient bien donner le bourdon aux plaignants......

     

     Pourquoi devant des faits qui sont courants en ville, on se refuse à les tolérer dans un petit village. Place du Capitole à Toulouse il y a des voitures, des restos, des manifestations, des marchés, des jeunes, et ce tous les jours et tous les soirs, il ne viendrait à personne l'idée de remettre tout ça en cause !

    Pourquoi en campagne c'est toujours la discorde sur un sujet comme celui ci ?,

    Remarquez,je me mets à la place de ceux qui même le week end sont réveillés à 7 heures du matin pour l'Angélus !

     C'est sur ,Cambon n'est ni un centre de repos ni le plateau des Millevaches ,et je n'ai rien contre les traditions, mais doit-on pour cela imposer des nuisances sonores incompatibles avec la sérénité et le calme de certains habitants ?

     Ne peut on dans ce charmant village , trouver un terrain d'entente ,pour contenter tout le monde ?

     

     Force est de constater que le dialogue est définitivement rompu entre partisans et adversaires de l'Angélus de 7 heures. Un médiateur semble nécessaire.

    Mais où est donc passé Don Camillo?

     

    bon j'arrête ,avant de me faire sonner les cloches .....

     

     

     

     


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  • Ne remets pas toujours  à demain ce que tu dois faire aujourd'hui... Le jardin de roses etait hier plein de fleurs, mais demain,quand tu voudras cueillir l'une d'elles, il ne pourra peut être plus t'en offrir une seule.

     


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    bonjour à tous

    enfin du soleil ,mais pour combien de temps ?

    aujourd'hui, humour,gourmandise,séquence émotion et beauté de la nature avec le Viaur ,

    je vous ai souvent parlé et mis en valeur ma rivière le Tarn ,ce matin c'est le Viaur que je vous présente,belle rivière qui se glisse entre les départements du Tarn et de l'Aveyron...

    Joli programme ,pour le week end ça devrait aller non ?

    Allez je vous laisse avec mes articles...et je vous envoie un peu de mon soleil..

    ps :Merci pour vos coms sympas sur l'acrostiche de mes articles précédents...très touchée moi....

    bonne journée à vous....

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    Méprise :

     

     Un employé d'une grande entreprise prend le téléphone et dit : 

    Allo ma poule,lève ton joli petit derrière,et monte moi un café et un croissant,plus vite que ça ma belle…

     De l'autre coté du téléphone une voix très masculine répond:

    -Crétin,tu t’es trompé de numéro sais tu à qui tu parles ? Au directeur général !
     Et l'employ
    é lui dit :Et toi enfoiré,tu sais à qui tu parles ? 
     Le directeur r
    étorque :

    -Non !

     Et l'employé répond : -Ouf….  et il raccroche....

    _____

    brève de comptoir:

     

    C'est parce que la fortune vient en dormant,

    qu'elle arrive si lentement...

     


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    Le calisson est une friandise à base de pâte d'amande, pâte issue d'un broyage fin d'amandes et de fruits confits (melon, pêche ou abricot), posée sur une feuille d'hostie à la farine de riz, recouverte de glace royale et découpée en losange.

    Il existerait plusieurs origines du calisson : une française et une italienne.En France, il aurait gagné sa réputation à la suite de noces du roi René et de Jeanne de Laval. Cette dernière connue pour sa bougonnerie quotidienne et son austérité aurait trouvé le sourire en goûtant une bouchée de cette douceur élaborée par le pâtissier du roi et désignée par la cour "di calin soun " (ce sont des câlins).
    Autre origine : le calisson viendrait d'Italie, qui en faisait un usage liturgique au XVIIè siècle contre la peste, béni par l'Archevêque qui garantissait aux fidèles qui en consommerait leur préservation de l'infection. Présenté, à la place de l'hostie, dans les calisses, le prêtre appelait les fidèles avec ces mots : " venite ad calicem ", et la réponse des fidèles en provençal était " venes toui i calissoun " :

    le mot calissoun altéré avec le temps serait devenu calisson.

    Je préfère de loin la version Française.....


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  •  Nous sommes le 1er Août 1914 et le tocsin sonne le glas dans toutes les campagnes. Adrien Rapiné, né en 1879, garde-barrière à Alligny-Cosne dans la Nièvre vient d'être mobilisé.

    Ce capitaine âgé de 36 ans, embrasse sa femme de 25 ans, lui confie son fils Jean, 4 ans, et se prépare à partir.

     Les jours suivants, l'officier Rapiné décide de noter son quotidien sur du papier.

    C'est un petit cahier, à la couverture bleu délavé et aux pages jaunies par le temps, que découvre Jean Luc Priane son petit fils, comédien ,habitant à Launaguet en Haute Garonne,à la mort de sa mère en 2008.

     Sur la page de garde, d'une écriture fine et soignée, un petit mot signé d'Adrien priant la personne qui le trouve de bien vouloir le rapporter à son épouse.

    Il pensait ne pas revenir et a confié ses sentiments les plus intimes à ce journal.

     Une pensée posthume pour ma grand mère explique Jean Luc Priane...

    Au fil des pages, l'officier couche sur le papier ses  chagrins trop intimes . Les semaines passent, le petit cahier ne le quitte jamais. Avant de monter à l'assaut, le doute et la peur. Au retour, il s'en excuse. Pendant les charges et les canonnades, Adrien se prend à songer aux lèvres de son aimée.

     - Je t'aime quand tes yeux sur les miens, tu me forces à dessiner jusqu'aux plus petits battements de ton cœur .

     

    Puis plus bas l'horreur:

    -Mourir d'une balle en plein front, en plein cœur, là où l'on aime, oui, c'est une mort de soldat, mais cela, ces chairs broyées, cet état sanglant de cadavres fauchés par cet obus stupide ; non, mourir ainsi, c'est une torture seulement d'y penser.

    Le petit cahier bleu s'arrête brutalement le 12 décembre 1914.

     - Donne tes lèvres, et mords les auparavant pour qu'elles soient plus rouges et que le baiser soit meilleur, au revoir.

     

    Non Adrien Rapiné n'est pas tombé. L'officier est même l'un de ceux hélas trop rares, qui sont revenus (sur) vivants de ce que les contemporains de ce terrible conflit ont appelé la grande boucherie.

     Le lendemain de ce 12 décembre 1914, Adrien est simplement parti en permission et a offert son petit cahier bleu à l'élue de son cœur.....

     

    c'est une histoire vraie ,que je vous livre là  comme je l'ai lue ,qui m'a beaucoup émue,et je ne peux m'empêcher de penser à l'enfer que ces hommes ont connu.. 


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